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Disparition du vol MH 370 [FR]

LE MONDE DE L'ETRANGE

LE MYSTÈRE DU VOL MH370...
Depuis le 8 MARS 2014, et toujours  pas de nouvelles du vol MH370 malgré les moyens colossaux utilisés... 
La volatilisation de l’appareil n’a laissé aucune trace officielle, ni sur terre ni sur mer.
Déterminée selon des indications très larges données par un satellite géostationnaire anglais, la zone retenue dans le sud-ouest de l’océan Indien, ratissée avec des moyens considérables, n’a rien restitué.pas le moindre débris et, bien entendu, aucune des boîtes noires de l’appareil qui auraient permis de reconstituer les circonstances du drame.
En déclarant l’avion perdu, les autorités malaisiennes ont ­invité ­récemment les familles des victimes comme les observateurs à tirer un trait sur cette affaire.
Près de neuf mois après la tragédie, ils considèrent l’affaire insoluble.
Pourtant, une chose nous apparaît comme certaine : elle ne l’est pas.
Le 8 mars 2014, le commandant de bord du Boeing 777-200 se prépare normalement pour son vol du soir.
  A 54 ans, ­Zaharie Bin Ahmad Shah, est un pilote expérimenté
 Fariq Bin Ab Hamid, le copilote, est beaucoup plus jeune, 27 ans, et plus inexpérimenté, même s’il a commencé sa carrière à 20 ans.
 Les pilotes savent que leur avion, le B 777-200, est un des plus vendus dans le monde, la fierté de Boeing qui a fait de ce gros-porteur un des modules les plus sûrs en service sur la planète,
Le MH370 décolle de Kuala Lumpur à 0 h 41, heure locale.
LE MONDE DE L'ETRANGE
A 1 h 01, il confirme avoir atteint son altitude de croisière, soit 35 000 pieds.
Le système Acars, qui transmet les données techniques du vol à la maintenance, fonctionne normalement.
L’avion fait route au nord, à destination de Pékin. Le plan de vol prévoit qu’il survole le Vietnam.
Alors qu’il quitte l’espace aérien malaisien, une dernière conversation a lieu entre le cockpit et le contrôle aérien.
Le copilote prend congé de ses interlocuteurs : « Bonne nuit ! Malaysia 370. »
A 1 h 19, quand l’avion quitte l’espace aérien malaisien, rien d’anormal ne transparaît de ce vol.
Puis tout se gâte brutalement.
Trois minutes plus tard, à 1 h 22, le transpondeur, cet appareil qui permet à un avion d’être localisé
depuis le sol autant que par les autres avions, est soudainement débranché.
Ultime contact avec l’extérieur, il n’est désactivé par le pilote qu’en cas de problème électrique grave.
Encore trois minutes plus tard, l’avion dévie soudain de sa route et, apparemment, part en sens inverse.
A 1 h 30, le centre de contrôle aérien vietnamien de Hô Chi Minh-Ville échoue à ­entrer en contact
avec le MH370 et demande à l’avion commercial présumé le plus proche de le faire pour lui.
Le pilote de ce ­dernier ne reçoit en retour que des marmonnements sur fond de parasites.
A 1 h 37, le système Acars, censé transmettre de nouvelles données, n’émet pas.
A 1 h 38, le contrôle aérien d’Hô Chi Minh-Ville demande à celui de Kuala Lumpur de prendre
des nouvelles du MH 370.
L’avion n’a pas pris contact avec lui, comme le veut la coutume, et il a disparu de son radar
après le point de cheminement Bitod.
Le contrôle aérien de Kuala Lumpur répond que le MH370 n’est jamais revenu sur sa fréquence
après avoir franchi le point de cheminement Igari, le dernier sous son contrôle.
A 2 h 03, Malaysia Airlines, prévenu de la disparition, envoie un message au cockpit
lui demandant de joindre d’urgence le contrôle aérien vietnamien.
Pas de réponse. A 2 h 15, le contrôle aérien de Kuala Lumpur contacte le centre des opérations
de Malaysia Airlines.
Ce dernier lui fait savoir qu’il est capable d’échanger des signaux avec le vol 370 et que celui-ci
est dans l’espace aérien cambodgien.
Trois minutes plus tard, à 2 h 18, le contrôle aérien de Kuala Lumpur demande à celui d’Hô Chi Minh-Ville
si le MH370 est supposé entrer dans l’espace aérien cambodgien.
La réponse est immédiate. La route prévue ne comprenait pas l’espace cambodgien, et ses responsables
confirment que l’avion ne l’a pas emprunté.
A 2 h 22, un dernier contact entre le radar militaire primaire malaisien et l’avion situe celui-ci
à 370 kilomètres au nord-ouest de Penang.
A 2 h 25, un « log-on request » est envoyé à l’avion via le satellite Inmarsat.
Il s’agit en réalité d’une demande d’information sur le fonctionnement des moteurs, transmise par Rolls-Royce.
Sur les avions modernes, les moteurs parlent à leur constructeur à heure fixe via une liaison satellite.
L’avion accuse réception de la demande, sans y répondre.
Il en ira ainsi toutes les heures jusqu’à la disparition définitive présumée de l’appareil.
A 2 h 24, le centre des opérations de Malaysia Airlines revient sur sa déclaration de prise de contact avec l’avion.
Malgré cela, une minute plus tard, Malaysia Airlines confirme au centre de contrôle de Kuala Lumpur
la localisation de l’avion au-dessus du Nord-Vietnam, information relayée à Hô Chi Minh-Ville.
A 2 h 39, une tentative est faite de joindre le cockpit par téléphone, via le lien satellite de l’avion : échec.
A 3 h 30, le centre des opérations de Malaysia informe Kuala Lumpur que ses informations concernant
la ­position de l’avion étaient basées sur des projections et non pas sur la réalité.
A 5 h 30, le centre de coordination du secours aérien de Kuala Lumpur est activé.
A 6 h 30, heure prévue de l’arrivée du vol MH370 à Pékin, l’avion est ­déclaré disparu aux familles,
sidérées par la nouvelle.
A 7 h 13, un nouvel essai de contact téléphone échoue.
A 7 h 24, l’appareil est déclaré officiellement disparu à la presse.
A 8 h 19 et trente-sept secondes, un dernier signal satellite, apparemment de faible intensité, provient de l’avion.
Aucun contact satellite avec l’avion, depuis sa disparition, n’a donné lieu à un échange d’information,
mais uniquement à une reconnaissance de signaux.
Sur la base de ces derniers, la société britannique qui exploite le ­satellite a déterminé,
selon des règles très complexes, la trajectoire de l’avion qui, après sa disparition des écrans radars,
a servi de base aux recherches.
Selon l’arc qu’elle a défini, l’appareil aurait pu aussi bien se diriger vers le nord, au Kazakhstan,
qu’au sud,vers l’Australie.
La route au nord se faisant au-dessus de la terre, l’avion aurait ­forcément été identifié par
des radars militaires ou civils.
On en a déduit que l’avion ne pouvait avoir fait route qu’au sud, selon un trajet qui le mène dans
l’océan Indien à l’ouest de l’Australie où les recherches ont été lancées, sans aucun résultat 
Le commandant de bord a certainement consulté aussi la liste des passagers, 227 personnes,
essentiellement des Chinois, mais également des Malaisiens et, entre autres nationalités,
deux Américains et quatre Français.
Il ignore que deux passagers iraniens voyagent sous des passeports européens volés,
et que plusieurs autres travaillent dans le domaine du contrôle des avions à distance.
Un seul passagera pressenti le drame, Paul Weeks, un Australien qui a survécu récemment
à un tremblement de terre en Nouvelle-Zélande et à un grave accident de voiture.
Persuadé que son heure est venue, il remet sa bague et sa montre à sa femme,
Son épouse le convainc de les reprendre, mais il la quitte avec la certitude de ne jamais la revoir.

Le vol MH 370 est le 83e avion portédisparu depuis 1948 .

Le site "Bloomberg visual data" a cartographié les données de l'Aviation safety network
sur les avions déclarés "perdus"depuis 1948.
Au total 83 appareils transportant plus de 14 passagers ont été portés disparus,
sans qu'aucun débris ou corps n'ait été retrouvé.
Le dernier en date, le Malaysia Airlines 370, est activement recherché
par des équipes de vingt-cinq pays.
LE MONDE DE L'ETRANGE

5 sur les 83 ont disparu dans le triangle des bermudes.
Notez que les 3 points rouges sur la carte représentent des avions/débris ou passagers
ayant finalement été retrouvés après de nombreuses recherches
(exemple: le vol d’Air France AF447 ou ce cas exceptionnel dans lequel une équipe de rugby
avait réussi à survivre 72 jours en 1972 dans les Andes en se nourrissant des autres passagers
décédés et conservés dans la glace).

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